Tandis que l’U Arena a ouvert il y a peu, de nombreuses enceintes sportives qui ont vu le jour pour l’Euro 2016 présentent de faibles performances.
Entre salle et stade
Jusqu’il y a peu, la Défense offrait surtout des sièges sociaux, un grand centre commercial et sa Grande Arche. Mais maintenant il y a également une énorme salle de 40 000 places en plein quartier d’affaires.
Jacky Lorenzetti, le propriétaire, répète en permanence qu’il s’agit d’une salle, mais c’est également un stade qui a pour but d’accueillir les matchs du club de rugby Racing 92.
Un équipement sportif supplémentaire qui vient s’ajouter à la très longue liste de ceux qui ont vu le jour ou été amélioré pour accueillir l’Euro 2016.
Mais aujourd’hui, l’enthousiasme est moins présent, surtout que de nombreux comptes sont déficitaires.
D’après la chambre régionale des comptes des Hauts-de-France, le stade de Lille affiche 40 millions d’euros en négatif en quelques année (entre 2012 et 2015). Du côté de Bordeaux on parle de 2 millions en 2016 et même le Stade de France souffre actuellement…
L’investissement des grandes marques
Le naming (le fait d’ajouter le nom d’une marque en plus du stade) n’est pas la solution parfaite, cela n’a pas suffit à Marseille, Lyon ou encore Bordeaux pour atteindre l’équilibre. Les stades français payant leurs démesures….
Les conflits avec les collectivités locales
Enfin, ces conflits, comme par exemple pendant l’Euro 2016 où le naming a été interdit, ce qui a entrainé un manque à gagner pour les stades, est réellement problématique actuellement.
Une solution avancée serait que les stades appartiennent aux clubs. Ces derniers en auraient une gestion totale et pourrait mettre en place des stratégies totalement autonomes qui pourraient permettre d’atteindre l’équilibre.